6.1.15

2014 en images


2014 a été pour moi une année très riche. D'abord, pendant 6 mois j'ai co-écrit, avec mon acolyte et talentueux réalisateur Sylvain Pioutaz, notre 3ème web-documentaire. Nous avons reçu une belle bourse de la région IDF pour faire nos recherches et écrire le scénario, ce fut intense, parfois difficile mais passionnant. La suite en 2015 j'espère.
Ensuite, j'ai encore eu la chance de beaucoup voyager cette année, pour mon travail ou par plaisir touristique : Tunisie, Grèce, Italie, NYC et Japon, que de belles destinations.
Enfin, j'ai tenu mes résolutions 2014 : vendre des sujets puis les réaliser, continuer deux projets qui me tiennent à cœur en prenant le temps et sans avoir peur de ne pas avancer assez vite, collaborer avec de nouveaux journaux, et faire de belles rencontres.




19.6.14

Manifestation des familles de disparus en Tunisie

En avril dernier, je me suis rendue à Monastir pour le Forum Social Maghreb-Machrek Migration dans le cadre de l'écriture de mon 3 ème webdocumentaire, avec au programme des groupes de discutions et un état des lieux autour des problématiques liées aux migrations.

En marge du forum, les familles tunisiennes ont manifesté pour réclamer la vérité sur le sort de leurs proches disparus et dénoncer les zones d'ombre qu'entretiennent le gouvernement tunisien et l'Union Européenne.
Pendant la manifestation, j'ai fait le portrait d'un homme qui, avec plein d'espoir, m'a demandé si je travaillais pour France 24. Le coeur serré, je lui ai répondu que j'étais indépendante en me gardant de lui dire que mes photos allaient probablement juste finir sur mon blog...
Ce sujet a déjà été très médiatisé par la presse française, mais cet homme, la lourdeur du contexte et le besoin de s'exprimer des familles lors du forum m'ont convaincus de proposer quand même le sujet aux médias. Et je suis très heureuse que Jeune Afrique en ai fait un petit article avec l'une de mes photos.













Manifestation devant le siège d'Adoma


Comme toujours le bailleur social Adoma fait preuve de peu d'humanité avec la gestion des foyers de travailleurs migrants qu'ils gèrent. Il y a quelques mois, des locataires retraités ont été menacé d'expulsion au foyer Gergovie. 
Les résidents et leurs soutiens sont venus manifester devant le siège d'Adoma le 24 avril 2014 pour protester contre ces expulsions sans vrai fondement. 














22.11.13

Islande part III : l'est et le nord




Seyðisfjörður est impossible à prononcer certes, mais ce petit village vaut vraiment le détour. Sous ses airs paisibles autour du fjord du même nom, Seyðisfjörður cache pourtant bien son jeu en été avec un festival et divers évènements dédiés aux arts.
Les petites maisons colorées et l’église bleue tout autour de l’eau donnent l’impression de vivre dans un village miniature de poupées.
Autour, les montagnes sont magnifiques et deux belles balades sont proposées par l’office du tourisme. Au bout de l’une d’elle (je n’ai pas pu m’y rendre à cause du temps hélas), une installation artistique attend les randonneurs qui sont invités à chanter dans des dômes en béton. Apparemment c’est une expérience incroyable !
Seyðisfjörður est vraiment une ville d’artistes, d’abord avec un nombre impressionnant de petits artisans qui vendent, dans leur maison, leurs créations. Et puis, il y a ce lieu que j’ai adoré, le Skaftfell, Center for visual art, qui accueille des artistes en résidence. J’ai d’ailleurs appris avec l’expo du moment que l’Islande possède des bananerais. Improbable !  A son rdc, il y a un bar très agréable où tous les jeunes de la ville se retrouvent pour jouer aux cartes et manger des pizzas maisons délicieuses.
Le propriétaire possède aussi LE restaurant gastronomique du village et plusieurs hôtels très jolis mais assez chers.

Seyðisfjörður a vraiment été pour moi un coup de cœur et j’aimerais y retourner pour le festival.
Comme nous n’avons voyagé qu’en bus, nous devions attendre notre correspondance plusieurs heures pour nous y rendre. Nous avons donc décidé de faire du stop et avec pas mal de chance un islandais nous a pris dans son 4x4 au bout de 30 minutes !  

Seyðisfjörður
















  

Húsavík pour regarder les baleines                                                               






Akureyri




C’est la deuxième ville d’Islande, pourtant on fait le tour du centre ville en 5 minutes ! Jolie ville au bord de l’eau, Akureyri est un peu somnolente sauf lorsque les gros ferrys sont au port. C’est d’ailleurs très curieux de voir les travailleurs indiens attendant de repartir, prendre leur pause aux abords des commences, leur portable à la main à essayer de capter la wifi gratuite. 















Mes adresses préférées à Akureyri :

#Pour déjeuner :

Pengs (Strandgata 7) : Marre de l'agneau et des langoustines ? Allez chez Pengs ! N'ayez pas peur de franchir le grand escalier qui mène à ce restaurant chinois délicieux. La salle est agréable et le buffet du midi propose un large choix de plats tous aussi bons les uns que les autres. Comptez 1790 couronnes avec le café.

#Pour diner :

Islanska Hamburgara Fabrikkan (en bas de l'hotel Kea) : S'il faut manger un burger en Islande c'est bien  ici ! Encore une fois la devanture du resto n'invite pas vraiment à rentrer mais croyez moi ça vaut le coup. 

#Pour dépenser :

Flóra (Hafnarstræti 90) : Dans une grande maison jaune, cette boutique très mignonne vend des créations de designers locaux et attentifs à la préservation de la nature. Il y a aussi des fripes et pas mal de choses pour les enfants. Coup de coeur pour les livres qui ont une deuxième vie et se transforment en petits carnets à pages blanches. 

#Pour boire un café :

Kaffi Ilmur ( terrasse qui surplombe la rue principale en face de la fresque) : Mon endroit préféré de la ville pour boire un café et manger de délicieuses pâtisseries. Le cheesecake est tellement crémeux ! On peut aussi déjeuner sur le pouce. Les mardis, des musiciens viennent jouer en live le soir et des plats traditionnels sont servis. 




Sur la route entre Akureyri et Kerlingarfjöll










Kerlingarfjöll

Nous avons eu à nouveau de belles surprises en prenant le bus pour redescendre et finir notre grande boucle du pays. Comme je le disais précédemment, les bus s'arrêtent dans les endroits touristiques et laissent aux passagers le temps de prendre des photos des plus beaux endroits sur la route. 
Nous avons donc décidé de prendre la longue route caillouteuse (4h sans goudron, seuls les 4x4 ont le droit de passer par là, et... notre mini-bus aussi !) pour aller voir le sublime Kerlingarfjöll. 
De l'arrêt de bus, l'endroit n'était pas visible, heureusement les islandais sont bien organisés et nous avons eu le droit de prendre un autre bus pour une escale dans un paysage incroyable. 
Ce long trajet valait vraiment la peine de se casser les reins pendant 4h ! Et bizarrement, le guide ne parlait pas de cet endroit !








Sur la route entre et Reykjavik et Kerlingarfjöll